Kullmann (famille)
Originaires de Helmarshausen en Hesse (Allemagne), les Kullmann de Renan (1816) et de Saint-Imier (1817) sont venus à Mulhouse vers 1660 avec Conrad Kullmann-Höffmahnin (1644-1706), tisseur de laine, qui y est reçu bourgeois en 1685.
Ses descendants font partie de la corporation des tailleurs qui regroupe des métiers tels que les tondeurs, drapiers et passementiers. Ils sont spécialisés d'abord dans le négoce des produits textiles, puis leur état passe dès 1880 à celui de fabricant de textile.
Durant tout le XVIIIe siècle, les Kullmann s'allient avec des familles patriciennes de Mulhouse comme les Spoerlin, Wild, Rott, Schlumberger, Dollfus, Schmerber, Heilmann et d'autres encore, dont les noms contribuent à la réputation de Mulhouse durant le XIXe siècle.
Plus tard, lorsque l'Ancien évêché de Bâle devient français (1792-1815), un de ses descendants
émigre à Renan en la personne de Jean-Michel Kullmann-Stoecker (1767-1816) établit en qualité d'horloger. Marié à Renan le 23 mars 1795 avec Catherine Stoecker de Bienne, il acquit la bourgeoisie de Renan en 1816. Sa descendance issue de ses trois fils s'y fixe au XIXe siècle puis quitte progressivement le village.
Il est probable que son frère cadet ' Pierre Kullmann-Stumm (1774-1853) ' l'y rejoint en mai 1796 pour le baptême de son neveu dont il est le parrain. Mais il retourne à Mulhouse en 1800 pour s'y marier car son épouse née Stumm est originaire de cette ville. Il acquiert la bourgeoisie de Saint-Imier un an après son frère en 1817. Leurs huits enfants sont tous nés à Saint-Imier entre 1801 et 1816 (voir la liste en page 2).
De ces huits enfants, seul Pierre Kullmann-Kitz fils (1801-1869) quitte la région pour Amsterdam en 1830 où des affaires de négoce le tiennent jusqu'en 1838, date à laquelle il revient à Mulhouse où il profite du fulgurant décollage du textile. Son attachement pour Saint-Imier est réel puisqu'il fait admettre tous ses enfants à la bourgeoisie comme en témoigne le registre des bourgeois de Saint-Imier. Attachement qui reste encore présent avec son fils Pierre-Alfred Kullmann-Laederich (1836-1912) qui y fait inscrire à son tour ses quatre enfants. De plus, Alfred, petit-fils du précédent et demeurant à Marseille, se fait établir en 1953 une confirmation de droit de cité par la commune de Saint-Imier.
Robin Moschard, 5/03/2012
Fonds d'archives
Registres d'état civil de Saint-Imier
Bibliographie
Jean-Charles Winnlen, Kullmann & Cie, Mulhouse, 2008, p. 7, 11-14, 15, 17, 24
Robin Moschard, « Les Juillard, de Sonvilier, industriels de la Cortébert Watch Co (1790-1962) », Généalogie Jurassienne, Bulletin du CGAEB, 74, 2012, p. 3-9
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